• Hello !

    Ça y est on l'a attendu et maintenant il est là ! Mon livre est publié,  entre mes mains ! Je vous passe le couplet "je suis trop fière !" mais je vous informe que le livre coûte 11,50 euro + frais de port (autour de 2,70 euros d'après ce que j'ai vu)  avec un marque page et une dédicace personnalisée !

    Faites moi signe en MP si vous êtes intéressé.

    A bientôt !

    Il est arrivé !


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  • Coucou la blogosphere !

    Je sais ça fait longtemps que je n'ai pas mis un de mes écrits sur le blog et vous m'en voyez bien navrée. Il faut dire que ça fait deux semaines que j'ai repris le travail et deux semaines que mon fils est malade (merci l'automne). Du coup, l'ordinateur est resté éteint depuis deux semaines. 

    J'ai tout de même deux ou trois petites choses à vous raconter. La sortie de mon livre approche. Le titre a changé passant de "La vie d'Emma" à " Emma, le choix d'une vie". La couverture a été validé mais là c'est une surprise, je vous mettrais une photo quand je l'aurais reçu. Le texte a été relu pour la 15eme fois et normalement ça devrait être la dernière fois.

    Le livre sortirait début décembre je vous tiendrais informée promis.

    Je vous fais une bise sur la joue droite et vous dis à bientôt !

    Anna


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  • Hello la compagnie !

    Comme vous l'avez sûrement remarqué (ou pas), je n'ai pas été très présente sur le blog ces derniers temps et il y a plusieurs raisons à cela. 

    Tout d'abord, je reprends le travail dans peu de temps (snif) donc je prépare ma reprise et je profite de ces dernières semaines de liberté pour profiter de mes enfants.

    Ensuite, il m'est arrivée une chose extraordinaire : j'ai été contacté par une maison d'édition pour publier mon roman "La vie d'Emma", j'ai dû reprendre mon histoire pour la rendre plus conforme à leurs attentes et j'espère que ça leur ira. Ceci explique aussi pourquoi je n'ai pas publié la suite sur le blog : parce que j'ai reecris une version qui n'a plus grand chose à voir avec la première version publiée sur le blog...

    Bref en ce moment c'est un peu la course mais dès que la situation sera un peu rentrée dans l'ordre j'espère pouvoir continuer à publier mes écrits sur ce blog et que vous serez toujours là pour me lire.

    J'espère que ça va pour vous.

    A bientôt

    Anna.


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  •  

                Je regarde mes trois suspects regroupés dans la salle d'interrogatoire. Personne ne se parle ou ne se regarde. Parfois en observant les suspects à leur insu on peut arriver à voir certains traits de leur caractère. Ils se trahissent eux même par leur attitude et ça peut aiguiller une enquête. Le tout c’est d’ouvrir son esprit et les yeux. Dans ce cas, ça me semble difficile d'appliquer cette méthode.

                 - Alors, me dit mon chef en arrivant derrière moi, tu penses toujours à un crime passionnel ?

                - Je n'en sais rien. Disons que je n'écarte aucune piste pour le moment.

                Il me donne un dossier et ajoute :

                - Tiens, ça t'aidera peut-être à y voir plus clair.

                J'ouvre le dossier pour le lire.

     

    ***

     

                J'entre dans la salle d'interrogatoire avec beaucoup de questions. Je sais que l'une de ses trois personnes à les réponses et il va falloir qu'elle me les donne. J'ai plusieurs pistes à explorer avant d'arriver à la vérité. Je décide d'y aller au culot. J’ai l’impression d’être un gladiateur qui entre dans la fosse aux lions. Un mélange d'excitation et de peur m’envahi. Sauf que je ne suis pas là pour faire le spectacle et que ma vie n’est pas vraiment en jeux. Je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision mais il est trop tard pour reculer. C'est le moment pour moi d'entrer en scène :

                - Madame, Messieurs, merci pour le temps que vous m’avez consacré. Ceci m’a permis d'avoir une idée assez claire sur la façon dont les choses se sont déroulées ses dernières quarante-huit heures.

    Tous les trois m’écoute avec attention. Tant mieux, ça sera peut-être plus facile. Je continue :

     

    -Voilà ce que je pense : je pense que vous, Norbert, étiez amoureux de Mélanie. Vous aviez une relation suivie avec elle et vous en espériez beaucoup. Il y a deux jours, vous l’invitez au restaurant, peut-être vous êtes-vous dévoiler plus que ce que vous auriez dû mais en tout cas, Mélanie vous annonce qu’elle veut mettre un terme à votre relation. A ses yeux vous n’êtes qu’un ami. Elle vous le dit gentiment mais vous repartez vexé. Puis ce matin, en arrivant au travail, vous la croisez dans les locaux d'Architectura. Cela fait deux jours que vous ressassez ce refus, deux jours que vous ne comprenez pas pourquoi elle ne veut pas être avec vous. La voir ainsi en train de s'affairer, l'idée de la croiser tous les jours, s'en est trop pour vous. Vous vous dirigez donc vers elle, vous attrapez quelques choses de lourd et pour qu'elle comprenne bien le mal qu'elle vous a fait, vous lui faites mal à votre tour.

     

                Pendant mes explications, j'ai bien regardé les réactions de chacun. D'abord Julie les yeux ronds d'étonnement, puis Norbert dont le visage devient de plus en plus livide au fur et à mesure que j'avance dans ma réflexion et enfin, Julien regarde dans le vague comme s’il était ailleurs. Je continue :

                - Je suis désolé Norbert, mais je vais devoir vous inculper pour meurtre.

                - Non ! Se défend l'architecte, je n'y suis pour rien ! Oui je l'aimais mais je n'aurais jamais pu la tuer même après son refus, c'est insensé ! Je ne suis pas comme ça !

                - Ce n'est pas lui qui l'a tué.

                C'est Julien qui a parlé. Il me regarde enfin et semble sortir de sa rêverie.

                - Mélanie Gift nous mentait depuis le début. Je l'ai trouvé ce matin en train de télécharger des données sur l'ordinateur de Norbert. Je comprends maintenant comme elle a eu son code d’accès : il a dû le lui dire lors du diner. J'ai tout de suite compris que s'était une espionne, je lui ai demandé de me rendre les données et de partir mais elle m'a ri au nez. Elle m'a dit qu'elle avait tout ce qu'il lui fallait et que son patron allait être très content. Elle s'est enfuie dans le couloir et je lui ai couru après. Je l'ai rattrapé et je l'ai obligé à aller dans la remise. J'ai essayé de savoir pour qui elle travaillait mais elle ne m'a rien dit. Nous nous sommes battus, je l'ai poussé contre le mur et j'ai attrapé un bidon qui trainait sur les étagères. Je l'ai frappé et elle est tombée, ses yeux grands ouverts. J'ai tout de suite compris qu'elle était morte. Je ne pouvais plus rien faire pour elle. J’ai fouillé dans ses proches pour récupérer la clef et j'ai refermé la porte de la remise. Il ne me restait plus qu’à attendre qu’on la trouve.

                - Où avez mis le bidon ?

                - Je l'ai jeté dans la poubelle derrière l'immeuble.

                - Vous avez tué Mélanie Grift juste pour des plans ?

                Le patron s’emporte alors et continue :

                -Ce ne sont pas juste des plans ! C’est un gros projet de tour d’immeuble en partenariat avec la mairie, il y en a pour beaucoup d’argent, ça nous apportera énormément de publicités et de nouveaux contrats ! Travailler sur ce projet signifie que mon entreprise est la meilleure ! J’ai consacré ma vie à ce résultat et il est hors de question que des petits arrivistes me passent devant !

                J’ai posé sur la table le dossier que m'avais remis mon chef quelques instants plus tôt et ajoute :

                - Mélanie Grift s'appelait Aurore Dubreuil et elle travaillait pour ISL Architecture. Je crois que se sont vos concurrents pour ce projet de tour avec la mairie, non ?

                Julien me regarde et comprend qu'il vient de se faire piéger. Avant ses aveux je n'avais aucune preuve maintenant j'ai tout ce qu'il me faut pour l'inculper.

     

     

    ***

     

                Le procès de Julien Abeille pour meurtre va s'ouvrir dans quelques mois. Avec toutes les preuves que j'ai récoltées contre lui je sais qu'il ira en prison pour longtemps. Il a eu un geste malheureux, certes mais c’est comme ça. Ce qui me désole c'est que sa femme va devoir expliquer à leurs deux enfants pourquoi leur père est en prison.

                Je suis cependant satisfait, j'ai rendu un souffle d'âme au corps sans vie d'Aurore Dubreuil.

                Affaire classée.

     


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  •  

                - Veuillez décliner vos noms, prénoms, âge et profession s'il vous plait.

                - Julien Abeille, j'ai 42 ans et je suis le gérant d'Architectura.

                Monsieur Abeille a tout du petit patron : le front dégarni, le costume et surtout l’air arrogant. Rien que pour ça, ce ne doit pas être facile de travailler avec lui.

                - Vous connaissiez Mélanie Grift ?

                - Non, s'était la femme de ménage, c’est tout.

                - Elle travaillait pour vous ?

                - Non, j'ai fait appelle à une société de nettoyage qui s'appelle "Nettoyage Service". Elle se trouve sur les boulevards. Je peux vous fournir leurs coordonnées si vous voulez ?

                - Oui, je veux bien. Est-ce qu’elle faisait du bon travail ? Vous en étiez content ?

                - Comme toutes les femmes de ménage, il y avait des choses qui n’allaient pas mais c’est de loin la meilleure que nous ayons eu.

                - Je vois. Quand l'avez-vous vu vivante pour la dernière fois ?

                - Je ne sais plus. Peut-être il y a deux jours. On ne se voyait pas vraiment.

                - Racontez-moi votre matinée.

                - Je suis arrivé vers huit heures et je suis monté directement à mon bureau.

                - Pas de repas à poser dans le frigo ?

                - La plupart du temps je mange à l'extérieur donc non.

                - Et ensuite vous êtes sorti de votre bureau entre huit heures et le moment où le corps a été découvert ?

                - Non.

                - Comment avez-vous découvert le corps ?

                - J'ai entendu Julie crier. Avec Norbert nous étions dans le bureau. Nous sommes sortis et avons vu Julie dans la salle de pause. C'est là qu’était Mélanie. Je leur ai dit d'attendre dehors et j'ai appelé les pompiers.

                - Vous avez fait preuve de beaucoup de sang froid.

                Julien Abeille hausse les épaules et me répond :

                - Il fallait bien que quelqu'un le fasse.

     

     

    ***

     

                - Je m'appelle Norbert Mariette. J'ai 28 ans et je suis architecte.

                - Vous connaissiez Mélanie Grift ?

                - Et bien... Avec Mélanie, nous étions ensemble depuis quelques mois et puis nous avons rompu. Mais je ne la connaissais pas vraiment je pense.

                - Racontez moi donc cette histoire.

                - On s’est connu au travail. Au début je n’osais pas l’aborder et puis un jour je l’ai trouvé en panne de voiture devant Architectura. Je l’ai aidé et de fil en aiguille, nous avons commencé à parler et puis à nous voir en dehors du travail. Il y a deux jours, nous avons diné ensemble au restaurant. Nous avons beaucoup parlé, un peu de tout et de rien. J’aimais passer du temps avec elle, pour apprendre à la connaitre. Je l'ai raccompagné chez elle. Mélanie était vraiment une fille bien, vous savez. Je n’en avais jamais rencontré de pareil. J’étais décidé à ce que ma relation avec elle marche. Je pensais qu’elle allait m’inviter chez elle à boire un dernier verre sauf qu’elle m'a dit qu'il fallait mieux que l'on reste ami. J'étais déçu mais je n'ai rien pu dire.

                Ses yeux sont dans le vague comme si l'évocation de se souvenir lui permet de revivre ce moment avec Mélanie Grift. Il semble sur le point de pleurer. Je continu l'interrogatoire comme si je n'avais rien remarqué :

                - C’est la dernière fois que vous l’avez vu vivante ?

                - Oui.

                - Racontez-moi votre matinée d'aujourd'hui ?

                - Je suis arrivé vers huit heures quarante-cinq. J'ai posé mon repas de midi dans le frigo et j'ai rejoint mon bureau.

                - Vous en êtes sorti entre le moment de votre arrivé et la découverte de la victime ?

                - Non.

                - Comment avez-vous découvert le corps ?

                - J'étais dans le bureau avec Monsieur Abeille quand on a entendu Julie crier. Nous nous sommes précipités et elle était là, par terre.

     

     

     


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