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                                              Un long mercredi

     

     

    C'est mercredi, jour des enfants. C'est aussi le jour où vous ne confiez pas votre enfant à la nounou, le jour que vous consacrez à Petibout pour faire des sorties, aller chez le médecin, faire des activités.

    Sauf que ce matin, en ouvrant vos volets, vous voyez qu'il pleut. Mais pas la petite pluie, non, la grosse pluie qui tombe bien dru avec les gros nuages gris qui vont avec. Vous aviez prévu d'aller au parc ? Oubliez l'idée. Il va falloir occuper votre fils en intérieur. La journée risque d'être très longue.

    D'autant plus que dès le lever, Petibout se met à courir et sauter partout en criant. Il est content de passer sa journée avec maman ! Après avoir canalisé tant bien que mal votre enfant vous l'installez pour le petit déjeuner. Une fois son lait avalé, sa figure débarbouillée et ses vêtements enfilés (dans le bon sens), vous décidez d'installer votre enfant devant sa pâte à modeler et lui demandez de vous faire un beau gâteau pendant que vous vous habillez.

    Pensant avoir quelques minutes devant vous, vous commencez à vous déshabiller dans la salle de bain quand soudain :

    - Maaaaaammmmmaaaaannnnn !!

    - Quoi ? Répondez-vous en passant la tête par la porte de salle de bain.

    - Tu fais quoi ?

    - Je m'habille !

    - Je peux venir ?

    - Non ! Tu joues et j'arrive.

    Vous refermez la porte et le tee shirt à peine enfilé vous entendez à nouveau :

    - Maaaaaammmmmmaaaaannn !!

    - Quoi ? (ça c'est la version officiel, parce que dans votre tête votre réponse ressemble plus à : "Mais ce n’est pas vrai ! Tu ne peux pas me lâcher deux minutes que je m'habille !")

    - Ma tarte veut pas cuire !

    - Quoi ?

    - Mon four est cassé !

    Ne comprenant pas, vous sortez de la salle de bain avec votre tee shirt blanc à moitié enfiler en haut et votre pantalon de pyjama jaune à fleur en bas.

    - Qu'est-ce qu'il y a ? Demandez-vous exaspérée.

    - Mon four est cassé !

    Petibout a fait sa tarte en pâte à modeler et à décider de la faire cuire dans votre four micro onde. Il a réussi à ouvrir la porte mais heureusement n'est pas arrivé à le mettre en route (d'où son appel à l'aide). Après lui avoir expliqué que la pâte à modeler ne va pas au four, vous repartez vous habillez. A peine la porte s'est-elle refermée que :

    - Mmmmmaaaaammmmaaaannn !

    - Quoi encore !

    - Tu fais quoi ?

    - J'essaye de m'habiller !

    - Je peux venir ?

    N'y tenant plus, vous renoncez à votre intimité et acceptez de vous habiller en public. Vous pensez à Marie Antoinette qui devait s'habiller en public tous les matins et vous la plaignez. Quelques heures plus tard, vous aurez toujours l'impression d'être Marie Antoinette mais plutôt le jour de son exécution. Surtout quand vous écouterez pour la cinquième fois la chanson du hérisson qui pique pique pique comme un papa pas rasé. La chanson vous tournera en boucle jusqu'à la fin de la journée (mais pourquoi les auteurs de chanson pour enfant prennent ils vos têtes blondes pour des idiots... Mystère) 

    Pour couper court à la séance de musique, vous décidez de lire une histoire à votre fils puis vous vous lancez dans la construction d'une maison en lego et passez le reste de la matinée à jouer avec lui.

    Heureusement, le repas ne demande pas beaucoup de préparation, par contre il vous faudra beaucoup de patience pour le faire manger à Petibout. Vous passerez votre temps à lui répéter "Mange" avec ses variantes : "Mange avec ta fourchette" et "Ne mange pas avec tes doigts".

    Vous êtes alors contente quand enfin arrive l'heure de la sieste. Pour rien au monde vous ne renonceriez à vos deux heures de tranquillités. Sauf que comme vous n'êtes pas sorti ce matin, Petibout n'est pas du tout fatigué et la sieste se transforme en un jeu de chamboule tout dans la chambre avec jetée de chaussettes et retournée de matelas. Las de le recouché, vous finissez par lui dire de venir avec vous au salon (vous ne finirez pas votre livre commencé il y a plus d'un an aujourd'hui)

    Après lui avoir lu trois histoires, avoir bâti un véritable château fort en lego et fait une partie de cache cache dans l'appartement, vous êtes contente de passer le relai au papa quand il rentre de sa journée de travail.

    Finalement à la fin de votre journée vous vous dites que garder son enfant est plus fatiguant qu'une journée de travail. Au moins au travail, vous pouvez prendre des pauses alors qu'à la maison, c'est du non-stop et vous n'êtes même pas payée...

     


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    Petibout est malade.

     

     

    Hier soir, quand vous avez couché Petibout, vous le trouviez un peu grognon, il semblait plus fatigué que d'habitude. Ce matin, vous ne pouvez plus nier l'évidence, votre enfant, la chair de votre chair est malade.

    Il a de la fièvre, il a le nez qui coule et ses petits yeux luisant de température vous regarde avec souffrance. Aujourd'hui, votre chef devra se passer de vous.

    Après avoir appelé votre responsable, donné un médicament pour calmer la fièvre de votre fils (38,5 tout de même et ça fait déjà dix minutes que vous lui avez donné son médicament mais la température n'est toujours pas descendu, il a surement attrapé une grave maladie !), vous appelez le pédiatre pour tenter d'avoir un rendez-vous.

    Angoissée, vous attendez que la secrétaire réponde, ce qu'elle finit par faire lors de votre quatrième appel.

                - Cabinet du docteur Mouleux, bonjour.

                - Bonjour madame, je vous appelle parce que mon fils est malade et j'aurai aimé un rendez-vous, s'il vous plait ? 

                 - Oui, qu'est ce qu'il a?

                 - Il a de la fièvre et son nez coule un peu.

                 - Ça fait combien de temps qu'il est comme ça ?

    Là, il faut être rusé. Soit, vous dites que votre enfant a de la fièvre depuis le matin et la secrétaire va vous dire d'attendre deux jours pour voir si ça passe. Vous en serez donc quitte pour attendre et surveiller avec anxiété que la température de Petibout veuille bien descendre, pour finalement appeler la secrétaire dans deux jours et obtenir enfin le fameux rendez-vous. Soit vous faite comme quatre-vingt-dix pourcent des parents, vous mentez avec aplombs et répondez :

    - Ca fait trois jours.

    - J'ai un rendez-vous ce soir à 16 heures.

    Ça tombe pendant le goûter mais ce n'est pas grave, Petibout mangera avant de partir, le rendez-vous chez le pédiatre est un trésor trop précieux pour faire les difficiles. Même si le rendez-vous avait été en pleine nuit vous l'auriez accepté.

    C'est ainsi qu'après une journée passée à attendre entre sieste et médicament vous vous apprêtez à prendre le tram pour vous rendre chez le pédiatre. Bien sûr, le tram est bondé mais qu'importe, vous avez pris la poussette et arrivez donc à vous faire une petite place en fauchant quelques chevilles au passage. Vous arrivez tant bien que mal à l'heure et attendez une bonne vingtaine de minute dans la salle d'attente ( à quoi ça sert de mettre un mot à l'accueil en demandant aux parents d'être à l'heure si c'est pour prendre les patients avec vingt minutes de retard, on se demande).

    Vous expliquez au docteur la raison de votre venue, il examine Petibout sous tous les angles (vous avez d'ailleurs droit au trio habituel : vomi, pipi, pleure).

    Après quelques minutes d'examens, le couperet tombe : c'est un rhume. Votre enfant, votre bébé, a un vilain rhume qui lui a donné de la fièvre.

    Le docteur vous donne de quoi aider le corps de Petibout à se débarrasser de ce vilain virus et deux jours plus tard il peut retourner chez la nounou en pleine forme.

    Par contre, vous aurez un peu plus de mal à vous remettre de ce fameux rhume que vous aura gentiment redonné votre enfant. Vous irez travailler avec de la fièvre (vous vous êtes déjà absentée deux jours pour garder votre enfant, vous n'allez pas en plus rester à la maison pour vous soigner, non mais !) et le nez qui coule sous le regard médusé de vos collègues qui n'espèrent qu'une chose, que le virus ne passe pas par eux.

     


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    Petibout et son papi 


     

    Vous n'avez pas remarquez ? Vous n'avez pas constatez que c'est à la naissance d'un enfant que l'on découvre les gens qui nous entourent. C'est quand la famille s'agrandit que les vrais caractères se révèlent et que ce que l'on avait pressenti (ou pas) sur son entourage est mis en lumière.

    C'est aussi valable pour vos parents et vos beaux-parents. Ainsi depuis la naissance de Petibout vous avez eu la confirmation que vos beaux-parents n'écoutent rien et que quoi que vous disiez, ils n'en feront qu'à leur tête. Vous avez aussi appris que votre père est beaucoup plus bricoleur qu'il ne le prétend puisqu'il a été capable de monter en un après-midi la balançoire qui trainait depuis plus de vingt ans au fond du garage (toute les excuses ont été bonnes pour ne pas la monter cette balançoire quand vous étiez petite : « Je n'ai pas :  le temps, les bons outils, le mode d'emploi, la place dans le jardin ». Vous rayerez la mention inutile. Comment ça aucune n'est à rayer ?)

    Cependant, il faut bien reconnaître qu'avoir papi ou mamie sous la main ça dépanne bien, car on a beau l'aimer de toute nos forces Petibout, il y a des moments, y'a rien à faire, on ne peut pas l'emmener avec nous.

    Et c'est précisément la situation d'aujourd'hui. Vous avez donc fait appel à papi pour venir garder Petibout chez vous le temps d'un après-midi ou vous irez chez le médecin (pas vraiment un moment détente mais de temps en temps il faut bien le faire non ?)

    Prévoyante vous avez donc laissée les instructions à papi concernant Petibout pour les quelques heures de votre absence. Vous lui avez montré ou se trouvent les compotes et les yaourts pour le goûter, lui avez montré où se trouve son livre préféré et la cachette des doudous de rechanges (au cas où Petibout perdrait le sien pendant les deux heures où vous n'êtes pas là).

    Petibout fait la sieste, vous partez donc un peu stressée à votre rendez-vous (oui, vous avez toujours cette petite pointe d'appréhension quand il faut laisser votre fils).

    A la sortie de votre rendez-vous, n'ayant pas eu de message, vous rentrez confiante chez vous et trouvez Petibout et son papi à quatre pattes dans le couloir en train de faire la course. Petibout ri à gorge déployée pendant qu'il dépasse votre beau-père (qui manque de s'encastrer dans la porte du couloir). A votre arrivée, tout le monde se relève et vous demandez comment s'est passée l'après-midi. On vous répond que tout s'est bien passé, que Petibout a bien mangé ses deux yaourts. Deux yaourts ? Mais normalement il n'a qu'un yaourt et une compote ! Papi vous regarde un peu embêté,  il n'a pas écouté ce que vous lui avez dit et comme il ne se souvenait plus il lui a donné deux yaourts. Par contre, il a fait avec votre enfant une superbe construction en lego et vous a rempli le frigo pour une semaine (oui il a fait trop de course et comme avec Mamie ils partent en vacances dans deux jours, il vous a amené le surplus)

    Après quelques minutes, Papi prend congé et vous pouvez reprendre le cours de votre vie.

    Au regard de la journée, on peut faire le bilan suivant : papi n'a pas respecté les consignes pour le goûter, les choses n'ont pas été faites comme vous les auriez faites vous-même. Mais Petibout s'est bien amusé (il s'est d'ailleurs tellement bien amusé que vous aurez toutes les peines du monde à le coucher ce soir-là). Vous apprendrez aussi que ce soir-là Papi n'aura eu aucun mal à dormir (s'occuper de Petibout ça fatigue).

     

    Au final, tout le monde a passé un bon moment, n'est-ce pas le principal ?

     


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    Petibout apprend à parler.

     

     

    Un jour, vous avez lu dans un magazine qu'à partir de deux ans, l'enfant était capable de faire des petites phrases. Ça y est vous y êtes,  depuis quelques semaines,  votre Petibout est devenu un vrai moulin à parole. Quel soulagement pour le parent stressé que vous êtes ! Maintenant Petibout va pouvoir vous dire ce qu'il a (et ce qu'il n'a pas), il va pouvoir vous poser toutes les questions qu'il se pose depuis qu'il est bébé, il va pouvoir exprimer son contentement (et surtout son mécontentement).

    Ainsi, à vous maintenant les longues soirées à faire le jeu du "oui non".

    - Petibout, vient prendre ta douche !

    -Non !

    - Si !

    - Non !

    Je vous passe la suite ça peut durer des heures.

    A vous de jouer à l'infirmière à trois heures du matin :

    - Pourquoi tu m'as appelé Petibout ?

    - J'ai mal !!

    - Où ça ?

    - Au nez, au genou, à la gorge, mais en fait j'ai pas mal ça me pique. Non ça me gratte ! Heu... Non en fait, j'ai plus mal.

    Dans le doute, vous prendrez quand même un rendez-vous chez le médecin pour vérifier que Petibout n'a rien.

    Le vrai problème avec l'apprentissage du langage, ce n'est pas le fait que parfois votre enfant remplace un mot par un autre (un moumousse pour un pamplemousse, ce n’est pas mignon ?), ni cette jolie façon qu'il a de zozoter (un cille pour un cil). Non  le vrai problème c'est que Petibout doit apprendre que par moment il vaut mieux se taire.

    Ainsi, un jour, alors que vous étiez assis dans le bus, un monsieur un peu fort est passé dans le couloir. Votre enfant s'est tourné vers vous et à crier : "Pourquoi le monsieur il a un bébé dans le ventre ?"... Bien sur le monsieur a entendu et vous avez dû expliquer gêné à votre enfant que les messieurs ne pouvaient pas avoir de bébés dans le ventre. Vous pensiez que ça suffirait comme explication ? Et bien non, car Petibout à ajouter : "bin, il a quoi alors ?"

    Gros moment de solitude, bien sûr toutes les conversations se sont tues et le bus attend suspendu à vos lèvres votre réponse. Vous chuchotez à l'oreille de votre enfant que s'il se tait maintenant,  il aura un bonbon après le repas. Petibout lève sur vous un regard interrogateur,  vous lui faite un clin d'œil et les usagers frustrés de ne pas avoir entendus votre réponse reprennent leurs conversation.

    Alors oui, on peut dire que c’est de la triche, que vous n’avez pas répondu à la question mais que le parent qui n’a jamais utilisé cette parade vous jette la première pierre. Et puis rien ne vous empêche de revenir sur les explications plus tard. C’est ça aussi être parent !

     


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    Petibout et sa maman.

     

    Dans la vie de Petibout,  il y a deux personnes importantes. Sans elles Petibout ne serait pas Petibout, d'ailleurs,  il n'y aurait même pas de Petibout. Il s'agit bien sûr de son papa et de vous, sa maman.

    L'arrivée d'un bébé bouleverse l'équilibre d'une famille. Les nuits sans dormir, le rythme de vie vous donne parfois l'impression d'être dépassé et c'est bien normal.

    Quand Petibout est né, vous étiez pleines de  rêves. Vous vous disiez " je serai une mère parfaite pour lui, je serai toujours patiente, je lui expliquerai bien les choses, je jouerai avec lui, je ne lui refilerai pas mes angoisses et surtout, surtout je m'occuperai de mon enfant moi-même".

    Deux ans plus tard, force est de constater que le bilan n'est pas folichon...

    Tout d'abord après deux nuits sans sommeil, votre patience commence sérieusement à s'émousser. Normal me diriez-vous, ça arriverai à n'importe qui. Oui sauf que ce n'est pas vraiment de la faute de Petibout s'il est malade depuis deux jours et là quand vous l'avez vu en train de vider son placard à vêtements pour les mettre dans les toilettes, vous avez craqué. Les yeux vous sont sortis de la tête, vous avez hurlé sur votre enfant, l'avez mis au coin en lui faisant la morale. Puis prise de remord, vous avez levé la punition au bout de deux minutes (une minutes par âge vous a-t-on dit) et vous lui avez ré expliqué plus calmement les choses avant de tout mettre dans la machine. Après réflexion vous vous dites que la situation aurait pu être pire : Petibout aurait pu tirer la chasse d'eau ! C'est fou comme les enfants son imaginatif quand il faut faire des bêtises !

    Il faut aussi dire que dès que votre enfant s'ennuie,  hop ! Les bêtises fusent ! Ainsi en une journée votre fils est capable de dessiner sur les murs avec ses feutres tout neufs, de jouer avec la terre de vos plantes (un futur jardinier vous dites-vous émue pendant que vous lui laver les mains), mettre dans sa bouche tous ce qui lui passent à portée de doigt (cailloux, mégot de cigarette, herbes, bout de verre quand vous êtes en extérieur et miettes de pain, hanse de sac à main, papiers divers quand vous êtes en intérieur). De ce fait, vous êtes obligé de jouer avec lui. Vous pensiez vous poser cinq minutes histoire de souffler un peu ? Oubliez cette idée sous peine de voir votre maison se transformer en vaste chantier à bêtises ! Endosser votre costume de super maman et a vous les dominos avec les têtes d'animaux, à vous les montagnes en lego et les tours en cube, à vous les histoires de « Bougou le bougalou » qui va aux toilettes, à la plage, au supermarché, à l'école (décidément il fait plus de chose que vous Bougou !). Si vous voulez deux minutes de paix, il faudra coller votre enfant devant la télé : ainsi vous avez appris que le temps d'un épisode de Bougou vous pouvez prendre une douche. Merci Bougou !

    Je ne vous parle même pas des règles stupides que vous vous étiez mise en tête d'appliquer au début (mais ça s'était avant), du style : "moi, mon enfant fera de l'anglais avant son entrée à l'école, il ira aux bébés nageurs et on fera le tour du monde ensemble".   

     Vous n'arrivez même pas à vous débloquer deux heures pour aller chez le coiffeur alors emmener Petibout à l'anglais et chez les bébés nageurs relève carrément de l'exploit !

     Quant aux voyages, quand vous voyez l'expédition que c'est pour aller chez le docteur qui se trouve au bout de la rue, vous êtes fatiguée d'avance à l'idée de tout ce qu'il vous faudrait pour une semaine de vacances à l'étranger.

    Deux ans après la naissance de Petibout,  votre enfant n'est pas bilingue anglais, il n'a été que deux fois à la piscine et son voyage le plus long a consisté à rendre visite à ses grands-parents qui habitent à deux heures de chez vous. Mais vous avez découvert votre fils, vous avez appris à le connaître, à le comprendre, vous lui avez donné le gout de la lecture, vous l'avez protégé,  lui avez donné des conseils (qu'il a suivi... Ou pas).

    Vous n'êtes pas une mère parfaite,  non, vous êtes "juste" une super maman, et c'est déjà bien suffisant.

     

     

     


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